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 A peine investi...

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tafawt

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MessageSujet: A peine investi...   A peine investi... EmptyMer 16 Mai - 21:44

Investi mercredi matin, Nicolas Sarkozy a rendu un
hommage inédit aux résistants au Bois de Boulogne. Sa "première
décision" de président est de faire lire, dans les lycées, le courrier
écrit par le jeune communiste Guy Môquet à ses parents, avant son
exécution. Il s'est ensuite rendu à Berlin pour un entretien avec
Angela Merkel.

Investi mercredi matin 16 mai (lire l'article), Nicolas Sarkozy a effectué en fin de journée son premier déplacement à Berlin (lire l'article).

Auparavant, il a annoncé dans l'après-midi que sa "première décision"
de président serait de faire lire dans toutes les classes de lycées du
pays, en début d'année scolaire, la lettre à ses parents du jeune résistant Guy Môquet avant son exécution.
"Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en
être profondément bouleversé", a déclaré le président Sarkozy,
visiblement ému après la lecture de cette lettre au cours d'une
cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne.

La lettre lue dans toutes les classes

"Ma première décision de président de la République sera de
demander au futur ministre de l'Education nationale que cette lettre
soit lue en début d'année à tous les lycéens de France", a-t-il
poursuivi.
"Il est essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune
Français, à travers le sacrifice de quelques-uns, l'anonyme grandeur
d'un homme qui se donne à cause plus grande que lui", a-t-il dit.
"Que les enfants mesurent l'horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire", a-t-il ajouté.
Guy Môquet, héros de la Résistance et communiste, avait été
fusillé par l'occupant allemand le 22 octobre 1941 à l'âge de 17 ans.

Vendus par un agent infiltré

Près de la cascade du Bois de Boulogne, Nicolas Sarkozy a rendu un
hommage à des jeunes fusillés, à la veille de l'insurrection
parisienne, en août 1944.
Dans la nuit du 16 au 17 août 1944, trente-cinq jeunes gens,
garçons et filles engagés dans la Résistance, avaient été massacrés par
l'armée allemande, près de la cascade du Bois de Boulogne.
Certains de ces jeunes gens faisaient partie des Forces françaises
de l'Intérieur (FFI), d'autres, plus nombreux, étaient des
Francs-tireurs partisans (FTP), quelques uns étaient de Jeunes
Chrétiens combattants.
Ils étaient partis chercher des armes pour participer à l'insurrection mais ont été vendus aux Allemands par un agent infiltré.

source:nouvelobs.com
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MessageSujet: Fillon premier ministre   A peine investi... EmptyJeu 17 Mai - 14:01

Le Premier ministre de Jacques Chirac a définitivement quitté Matignon.
Nicolas Sarkozy a chargé François Fillon de former un nouveau
gouvernement.

L'ancien
Premier ministre Dominique de Villepin a quitté l'Hôtel Matignon jeudi
17 mai à 11H40 après la cérémonie de passation des pouvoirs avec son
successeur François Fillon. Le sénateur UMP de la Sarthe,
ancien ministre, 53 ans, avait été nommé Premier ministre un peu plus
tôt par le président Nicolas Sarkozy, qui l'a chargé de former un
nouveau gouvernement. François Fillon est ensuite arrivé à pied, peu
après 11h, à Matignon pour la passation de pouvoirs avec Dominique de
Villepin. Le nouveau chef du gouvernement, accompagné de son épouse
Pénélope, a été accueilli dans la cour, sous une bruine tenace, par le
directeur de cabinet de Dominique de Villepin, Bruno Le Maire. Il a
ensuite serré la main du Premier ministre sortant et de son épouse
Marie-Laure au pied du perron d'honneur. Les deux hommes se sont
retirés pour un entretien. Ils se sont entretenu environ un quart
d'heure avant que François Fillon ne raccompagne Dominique de Villepin
et son épouse. Les deux ministres ont fait un court discours puis
Dominique de Villepin et son épouse ont quitté Matignon.

François Fillon est réputé pour sa fibre "gaulliste sociale" et ses
talents de "fin négociateur". Des qualités dont il a fait preuve tant
au gouvernement que durant la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy
pour l'Elysée.



Affaires courantes

Dominique de Villepin a remis la démission de son gouvernement mardi
après-midi à Jacques Chirac, qui l'a acceptée. Il est chargé d'expédier
les affaires courantes jusqu'à la passation de pouvoirs.

Suivant la tradition, la garde républicaine sera déployée de part et
d'autre du tapis rouge déroulé dans la cour jusqu'à l'escalier
d'honneur. Le personnel sera présent dans la cour, applaudissant le
Premier ministre, entrant à son arrivée, et le sortant à son départ.

Dominique de Villepin recevra son successeur dans son bureau pour un
entretien. Les principaux fonctionnaires de Matignon, tels que le
secrétaire général du gouvernement ou le commandant militaire de la
place, seront présentés au nouveau Premier ministre, qui raccompagnera
son prédécesseur. M. de Villepin, 53 ans, nommé chef du gouvernement
par l'ancien président Jacques Chirac le 31 mai 2005, aura passé près
de deux ans au 57, rue de Varenne.

Quant à la composition du nouveau gouvernement, elle sera annoncée
vendredi matin selon l'entourage du président Nicolas Sarkozy. (avec
AFP)

source:nouvelobs.com
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MessageSujet: le gouvernement Fillon   A peine investi... EmptyVen 18 Mai - 17:51

Le nouveau gouvernement compte 15 ministres, dont 7 femmes. Deux ministères importants sont confiés à des ministres non-UMP: les Affaires étrangères au socialiste Bernard Kouchner, et la Défense à l'UDF Hervé Morin. Le transfuge du PS Eric Besson obtient un secrétariat d'Etat. Hollande: "Kouchner n'est plus membre du Parti socialiste".

Huit hommes, dont un socialiste et un centriste, sept femmes: le premier gouvernement de François Fillon a été annoncé vendredi, avec une forte ossature UMP tout en respectant l'engagement de Nicolas Sarkozy de parité et d'ouverture.
Dans la cour d'honneur de l'Elysée, le secrétaire général de la présidence Claude Guéant a lu la liste des quinze ministres de ce cabinet présenté comme "resserré", face à une estrade sur laquelle avaient pris place des dizaines de photographes et cameramen.
Il était 9h40 précises, cinq minutes avant l'heure prévue, quand Claude Guéant s'est exprimé debout sur le perron, une image traditionnelle. Toute la cérémonie n'a duré que trois minutes.
Conformément au souci de la nouvelle équipe d'aller vite, le premier Conseil des ministres se tiendra à 16h30 à l'Elysée, a annoncé Claude Guéant.

"Ouverture"

Dans le cadre de "l'ouverture" voulue par le nouveau président Nicolas Sarkozy, deux ministères régaliens sont confiés à des ministres non-UMP, les Affaires étrangères au socialiste Bernard Kouchner - un coup de tonnerre annoncé - et la Défense à l'UDF Hervé Morin. Après la nomination du "French doctor" au Quai d'Orsay, François Hollande, premier secrétaire du PS, , a annoncé à l'AFP que Bernard Kouchner n'était "plus membre du parti socialiste".

Le numéro deux du gouvernement, avec le titre de ministre d'Etat, est l'ancien Premier ministre Alain Juppé qui dirige un grand ministère regroupant pour la première fois l'Ecologie, le développement et l'aménagement durables.
La forteresse Bercy est redécoupée avec Jean-Louis Borloo qui hérite d'un ministère comprenant Economie, Finances et Emploi, alors que le Budget, Comptes publics et Fonction publique sont attribués à Eric Woerth, ancien trésorier de l'UMP.

Les frontières sont bousculées

Le gouvernement bouscule ainsi les frontières traditionnelles des départements ministériels et administratifs, une réorganisation qui pourrait parfois s'avérer difficile à mettre en œuvre.
Michèle Alliot-Marie, nommée ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, est, dans l'ordre protocolaire, la première femme et le numéro quatre du gouvernement.
Cette liste a été peaufinée par Nicolas Sarkozy et François Fillon au fil des jours et de consultations qui se sont poursuivies jusqu'à jeudi après-midi.
François Fillon, qui a succédé jeudi à Dominique de Villepin, a promis d'emblée "une politique nouvelle".
L'Union pour un Mouvement Populaire constitue l'armature du futur gouvernement puisque, outre François Fillon, 13 de ses 15 membres en sont membres.

Cinq membres sans expérience ministérielle

Parmi les ministres hommes, seul Hervé Morin n'a jamais occupé de fonction ministérielle.
Quatre femmes sont dans ce cas: Christine Boutin (Logement, Ville), Rachida Dati (Justice), Valérie Pécresse (Enseignement supérieur, recherche) et Christine Albanel (Culture).
Le très sarkozyste Brice Hortefeux obtient le ministère controversé de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du co-développement.
Xavier Bertrand, porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, est nommé ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité et Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale.
Roseline Bachelot hérite d'un ministère rassemblant la Santé, la Jeunesse et les Sports, et Christine Lagarde, du ministère de l'Agriculture et de la Pêche.

Quatre secrétaires d'Etat

Quatre secrétaires d'Etat ont également déjà été annoncés, dont l'ancien directeur de cabinet de Jacques Delors à Bruxelles, Jean-Pierre Jouyet, aux Affaires européennes, délégué auprès de Bernard Kouchner.
L'ex-PS Eric Besson, qui avait rejoint la campagne de Nicolas Sarkozy, est nommé secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques, délégué auprès du Premier ministre. De même que Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement.
Dominique Bussereau, ancien ministre de l'Agriculture, a été nommé secrétaire d'Etat chargé des transports auprès d'Alain Juppé.
Enfin, le président d'Emmaüs-France Martin Hirsch, lui aussi réputé proche de la gauche, a été nommé haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. (AFP)

source:nouvelobs.com
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MessageSujet: Re: A peine investi...   A peine investi... EmptyDim 20 Mai - 23:08

Dans un court texte paru dans le quotidien, en préambule d'une tribune de Dominique Wolton sur la liberté de la presse, la SDJ revient sur "l'ingérence" après l'article non publié sur Cécilia Sarkozy.

La Société des journalistes du Journal du Dimanche (JDD) s'est adressée dimanche 20 mai aux lecteurs du journal, revenant sur "l'ingérence" dont ils ont fait l'objet selon eux le 13 mai.
Ce court texte est situé en préambule d'une tribune de Dominique Wolton sur la liberté de la presse.
Le JDD avait renoncé dimanche dernier à publier un article révélant, après enquête d'un de ses journalistes, que Cécilia Sarkozy, nouvelle première dame de France, n'avait pas voté au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai.
Une non publication liée, selon la Société des journalistes, à une intervention d'Arnaud Lagardère, patron du groupe propriétaire du journal.

"Rester à sa place"


Le texte signé de la Société des journalistes du JDD rappelle l'"ingérence qui a gravement nui à l'indépendance et à la crédibilité de notre journal comme de ses journalistes".
La Société des journalistes évoque également le cas des journalistes ayant rejoint l'Elysée ou Matignon, "semant un peu plus le doute sur la frontière censée séparer la sphère médiatique des allées du pouvoir, politique ou économique".
Pour "tirer les leçons de ces deux épisodes", les journalistes du JDD "ont souhaité donner la parole" à Dominique Wolton, directeur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS, qui affirme que "la presse doit plus que jamais rester un contre-pouvoir".
"Dans les démocraties médiatisées, chacun doit rester à sa place", écrit le chercheur (...) le pire est la confusion des genres qui se traduit par une seule résultante, la perte de confiance des opinions publiques". "Défendre la liberté d'expres​sion(...) est un combat qui est loin d'être terminé", conclut-il.
Les journalistes de l'hebdomadaire avaient adressé mardi dernier une lettre ouverte à Arnaud Lagardère.

source:nouvelobs.com
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