les dix cles

les dix clés

L'éducation sentimentale manque dans nos sociétés. Il existe un certain analphabétisme sentimental qui menace l'amour et la stabilité conjugale. Face à la montée du matérialisme, les relations humaines reculent. Difficile dans ces conditions de préserver un amour sain, équilibré et réaliste.

Voici quelques conseils pour surmonter les contretemps dans la relation :

Donner et recevoir l'amour : l'amour c'est le fait de se livrer à l'autre en cherchant ce qui est le mieux pour lui.

Prendre soin des petits détails : c'est un élément très important qui rend la vie plus agréable. C'est comme une plante qu'il faut nourrir et gâter.

Eviter la susceptibilité : l'hypersensibilité est très nocive pour le couple et rend la vie insupportable, évitez-la !

Eviter les discussions inutiles : avoir l'art d'accepter différents critères : savoir céder, savoir supporter, pouvoir trancher un sujet sans y revenir obsessionnellement.

Avoir une capacité de réaction : malgré les tensions et les problèmes, il ne faut jamais que le couple cesse de parler pour des heures ou des jours ou qu'il recoure à des gestes négatifs ou à un langage critique envers l'autre.

Maintenir la communication : l'absence de la communication est à l'origine de plusieurs problèmes chez les couples. Il faut apprendre à respecter l'autre et faire preuve de respect par le biais des paroles, des gestes, des actions et surtout apprendre à se mettre à la place de l'autre.

Eviter les offenses : dans ce cas si la parole est d'argent le silence est d'or. Apprendre à se taire quand le fait de parler ne fait qu'enchaîner des disputes, c'est la meilleure option pour éviter les offenses et les récriminations susceptibles d'empoisonner la relation.

Choisir le moment opportun pour résoudre un problème quelconque ou prendre une décision importante. Evitez d'entamer ses sujets dans les moments de fatigue ou de tension.

Echanger les cadeaux : il faut faire preuve de compénétration et savoir les besoins de l'autre. Ces petits gestes contribuent à casser la routine et donne un nouveau souffle à la relation.

La sexualité : la sexualité intelligente associe le contact corporel à la tendresse. Les deux partenaires doivent être très attentifs aux besoins mutuels. En revanche, la sexualité déconnectée des sentiments avilit le couple.

Source :
Tnrelaciones.com
Pulevasalud.com[b]

Le passé de la femme est-il une propriété privée qui ne concerne qu'elle ou c’est plutôt une chose qu’elle doit partager avec son mari ? Dans le second cas, comment doit-elle procéder ? Et à quel moment? Le mari accepterait-il le fait que sa femme connaissait d’autres hommes avant ? Serait-il assez tolérant dans son jugement ? Un ensemble de questions que nous avons posé à des femmes et des hommes de différents âges, dont voici le résultat.

Certes la société marocaine d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier. Elle avance pas à pas vers l’occidentalisation. Ce qui implique un certain changement dans touts les domaines de la vie. Cependant, même aux alentours du troisième millénaire, la société marocaine, tout comme ces semblables arabes, conserve toujours certains sujets placés sous haute sensibilité. Le passé de la femme en est l’un de ces sujets.

Ce que pensent les femmes

En dépit du niveau intellectuel et social des deux sexes, il est toujours difficile pour la femme d’ouvrir son cœur à l’homme de sa vie et de relire avec lui les pages de son passé. Crainte de mauvais jugements, de doutes ou d’éventuels problèmes futurs, les femmes préfèrent d’opter pour la carte de la discrétion. C’est d’ailleurs ce qu’on a constaté d’après les témoignages des femmes qu’on a interrogées.

Pour Selma, (26 ans, célibataire) il vaut mieux pour la fille de passer pour une oie blanche que d'être taxée de frivole parce qu'elle est sortie avec un, deux ou plusieurs hommes avant de se marier. Vue «la mentalité misogyne de nos chers Marocains, il vaut mieux pour la fille de garder ses anciennes relations dans un placard, et d'opter pour la carte de la discrétion. Les anciennes relations sont les premières cartes jouées lors des conflits conjugaux. Et ça, ça fait très mal!!».

Selma n’est pas la seule à avoir ce raisonnement, c’est aussi l’opinion de Majda (25 ans, mariée) : «je crois que la femme ne doit pas parler à son mari de ses relations antérieures s’il est du type traditionnel qui n’accepte pas de se marier avec une femme qui a connu des hommes dans sa vie car la première chose qu’il va penser c’est qu´elle aura une mauvaise réputation et que les autres parlerons toujours mal de son épouse. Par contre, si le mari est du type moderne qui pense que le fait d’avoir des relations, surtout pendent l’adolescence, est une chose normale qui arrive à tout le monde, dans ce cas, la femme peut lui parler de ses ex-relations mais sans entrer dans les détails».

Qui dit détails dit relations intimes, chose qui n’est pas du tout acceptable pour un homme marocain ou oriental. Pour cela, les femmes préfèrent ne rien dire à ce sujet car même si elles sont innocentes, ils seront toujours soupçonnées et montrées du doigt.

Pourtant pour Majda, elle a décidé dès le premier jour de se taire à propos de ses relations antérieures de crainte que son mari pensera mal d’elle…Conseils d’aïeules : «Si tu veux vivre tranquille «hania», ne parle jamais de ton passé à ton mari parce que jamais il ne te fera confiance», dit Nadia (30 ans, mariée). «L’homme marocain restera toujours un homme oriental qui aime la possessivité et donc jamais il ne pardonnera à sa femme (ce fait) malgré les beaux discours qu’il peut lui dire. Donc pour éviter les problèmes, vaut mieux ne rien dire» affirme Ilhame (28 ans, mariée).

Le témoignage d’Amal (26 ans, célibataire) coule dans le même lac. Elle raconte l’histoire de son amie qui a avoué, par amour, à son mari qu’elle connaissait un autre avant lui et voilà qu’il «a changé d’un seul coup. Il est devenu très sévère et ne lui faisait plus confiance. Il contrôlait tout ces pas, il lui a demandé de rompre ses relations avec ses amis et même avec sa famille…Sa vie est devenu insupportable et elle regrette le jour où elle a décidé de lui raconter».

Par contre, pour Fadoua (27 ans, célibataire), il n’y a pas mieux que la sincérité. D'après elle, la femme doit raconter son passé à son mari «sans détails, s’il est possible…Comme ça elle évitera les problèmes si elle se croise un jour avec son ex. Le mari, avant tout, doit être un ami, un confident». Joli discours et bonne expérience : «j’ai une relation sérieuse avec un homme que j’aime. Au début, c’était difficile de parler de nos passés ensemble et j’ai senti un certain décalage entre nous. Mais 6 mois après, on a commencé à se raconter tout et ça se passe très bien….Il était très compréhensif…Maintenant, il est très proche de moi et on a confronté ensemble l’harcèlement de mon ex par téléphone et c’est lui qui m’a aidé parce que ces sujets restent un tabou au Maroc…Tu ne peux pas parler avec la famille ni l’entourage», fin de citation.

Ce que pensent les hommes

Les hommes se sont montrés plutôt discrets et réservés face à ces questions : «Pensez-vous que la femme doit tout raconter à son mari à propos de ses relations antérieures? Accepteriez-vous d'épouser une femme qui avait des relations dans le passé? Et quelle serait votre réaction si elle vous raconte tout?»

Certains ont catégoriquement refusé de répondre à nos questions. D’autres se sont excusés gentiment disant de n’avoir rien à dire sur ce sujet. Par contre, les témoignages qu’on a réussis à avoir seront plutôt décevants pour les femmes interrogées (à en croire avant !).

Pour Mouad (24 ans, célibataire), savoir le passé de sa future femme ne changera rien pour lui. «Peut être qu’il serait mieux de le savoir dés le début pour partir sur de bonnes bases, mais personnellement je ne pense pas que ça serait un obstacle dans une relation solide entre mari et femme! Il faut se dire que le mari lui aussi pourrait avoir des relations dans le passé ??!!»

Un raisonnement plutôt encourageant pour les femmes. Le témoignage d’Adil (28 ans, célibataire) est encore plus motivant. Pour lui sa femme n’est pas obligée de lui raconter son passé «c’est à elle, et à elle seule, que revient la décision de raconter ou pas ses relations antérieures. Et avant tout, le mariage est une question de choix, le fait d’avoir des relations antérieurs n’entre pas dans mes critères. Peut être que j’essaierai d’en profiter pour en tirer des leçons, cela dépend aussi de ce qu’elle va raconter».

On peut dire jusqu’au là que celles qui ont décidé d’enfermer leur passé dans un placard ont eu tort à le faire. Les jeunes hommes d’aujourd’hui sont plus ouverts que nos pères et grand-pères.

Pour en finir, Badr (25 ans, marié), insiste sur le fait que les choses doivent êtres claires entre les conjoints car partager est un signe d’intimité et d’entente et ne doit en aucun cas représenter un danger pour les époux. Mais reste à savoir de quel genre d’hommes il s’agit…Badr constate au fait qu’il «serait judicieux d’éviter ce genre de discussions dans le cas où l’un des époux manifeste une jalousie extrême. Cela pourrait être fatal pour le couple. Donc, a mon avis, avant de tout déballer, il faut s'assurer que l'état psychologique du mari ou de la femme permet d'évoquer un tel sujet». En fin un jugement réaliste !!


H. Ben Moussa
Menara.ma

Hello, Zemmouri & happy few. "L'éducation sentimentale manque dans nos sociétés". Ah ben oui, ça c'est sûr ! mais.
Mais vu sous cet angle, je dirais plutôt : "le savoir-vivre sentimental manque dans notre société". Parce que l'éducation sentimentale, je pense que c'est une chimère. On ne peut pas établir des règles et des lois pour le cœur et les sentiments -quoi que les soi-disant spécialistes en disent- elles seraient constamment mises en défaut par des exceptions à la règle. Des conseils pour réussir son couple ? depuis la nuit des temps, on a dû en donner des milliards… et les problèmes de couple n'ont pas disparu (ils auraient même tendance à augmenter). Alors ? Que faire ? En plus, des conseils universels, ça ne sert pas à grand chose, vu que la relation entre deux personnes est tellement un cas particulier, qui dépend de toute l'histoire antérieure de cet homme et de cette femme…
Par contre, on peut éduquer sociablement et socialement un homme ou une femme, lui donner des outils efficaces pour évoluer dans un groupe, pour se trouver une place équilibrée parmi ses semblables, savoir respecter - se respecter - se faire respecter, savoir être intègre, aimable, ouvert, courageux… etc. Bref, enseigner des vertus…
Tous les conseils que tu as eu la grâce et l'amabilité, Zemmouri, de nous communiquer dans ton sujet, si on les relit un par un (sauf pour le dernier !) non plus en pensant "sentimental" mais en pensant "social", on se rend compte que ce sont les bases de la communication entre êtres humains. Si on éduquait les enfants de cette manière, ils n'auraient plus besoin de conseils conjugaux par la suite, parce qu'ils auraient dès le départ la bonne attitude pour être aimés et savoir aimer.
Dernière chose : il n'y a pas d'amour parfait. L'amour parfait, c'est Roméo et Juliette, parce qu'ils meurent avant de se faire user par le quotidien. Ça n'est pas ce qu'on souhaite, quand on veut construire à deux : ni mourir, ni se faire user. Il y aura forcément des orages, des trahisons, des trucs pas bien clairs… Apprendre à vivre à deux, c'est comme apprendre à faire du bateau : quand il y a gros temps, on ne se jette pas aussitôt dans la chaloupe pour partir à la rame ! …on essaie de tirer des bords pour garder le cap, parfois même on écope… mais surtout on essaie de sauver le navire, parce qu'il est si beau, lorsque le temps est clair et la brise douce, que ça vaut bien tous les orages…
Ps : bon, parfois, le capitaine boude…

Gallina a écrit:

On ne peut pas établir des règles et des lois pour le cœur et les sentiments . Des conseils pour réussir son couple ? Alors ? Que faire ? En plus, des conseils universels, ça ne sert pas à grand chose, vu que la relation entre deux personnes est tellement un cas particulier, qui dépend de toute l'histoire antérieure de cet homme et de cette femme…
Par contre, on peut éduquer sociablement et socialement un homme ou une femme, lui donner des outils efficaces pour évoluer dans un groupe, pour se trouver une place équilibrée parmi ses semblables, savoir respecter - se respecter - se faire respecter, savoir être intègre, aimable, ouvert, courageux… etc. Bref, enseigner des vertus…

puisqu'on peut éduquer sociablement et socialement un homme ou une femme , donc il est possible de mettre en exergue une éducation sentimentale qui se rayonnera au fur et à mesure que cette éducation touchera un nombre de personnes.

zemmouri a écrit:

puisqu'on peut éduquer sociablement et socialement un homme ou une femme , donc il est possible de mettre en exergue une éducation sentimentale qui se rayonnera au fur et à mesure que cette éducation touchera un nombre de personnes.

Mais oui, bien sûr... absolument ! L'ennui, c'est que si on programme des cours "d'éducation sexuelle" (tu parles) dans les écoles, on n'a jamais pensé à leur donner des cours "relationnels" : comment s'entendre avec l'autre, que ce soit un(e) inconnu(e) ou l'amour de votre vie...
je vais même plus loin : enseigner le pacifisme, c'est pas pour demain, hélas...
mais sinon, oui, tu as entièrement raison dans ta réflexion

Gallina a écrit:

Mais oui, bien sûr... absolument ! L'ennui, c'est que si on programme des cours "d'éducation sexuelle" (tu parles) dans les écoles,

je ne rétricisse pas le champ d'action sans une école ou institut..., moi je parle d'une culture "sexuelle" , notion plus vaste que celle de l'éducation,. A ce niveau tu remarqueras que l'espace qui peut contenir un rôle d'émission s'élarge, cinéma, théatre, mass média, institution de santé, tel que hopital,centre de santé, dispensaire....
je souhaite avoir communiqué convenablement et clairement.

Le problème c'est que dans certaines cultures cela reste un sujet tabou je ne parle pas uniquement du Maghreb mais aussi des pays trés catholiques(Italie, Portugal...) ce genre de choses paraît difficile à mettre en place.

tafawt a écrit:

ce genre de choses paraît difficile à mettre en place.

oui c'est trés difficile da parition mais pénétrable en réalité si la volonté de faire se concrétise et s'impose.

tafawt a écrit:

ce genre de choses paraît difficile à mettre en place.

oui c'est trés difficile de parition, mais pénétrable et réalisable en réalité, si la volonté de faire se concrétise et s'impose.