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 40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim

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Nayla

Nayla


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MessageSujet: 40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim   40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim EmptyJeu 8 Fév - 21:34

Le peuple marocain célèbre, aujourd'hui, le quarante quatrième anniversaire de la mort, le 6 février 1963, de Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi, héros qui rappelle l'éclatante victoire, le 22 juillet 1921, des combattants de la région du Rif sur les forces d'occupation espagnole.

C'est à Anoual, entre Melillia et Al Hoceima, que le général Sylvestre, qui commandait les 60.000 hommes de l'armée espagnole installée dans cette région, avait concentré la plus grande partie de ses troupes.

Disposant d'une armée nombreuse et d'un armement moderne, le général espagnol n'avait à aucun moment imaginé que ses troupes allaient essuyer une cuisante défaite par les résistants marocains. La victoire d'Anoual qui eut des retentissements au-delà des frontières du Maroc a servi de référence et de leçon aux plus grands stratèges de l'époque et constitué un catalyseur pour la conscience de tous les peuples colonisés.
Elle est la preuve que le peuple marocain n'a jamais cessé de lutter quand il s'agit de surmonter les difficultés et les obstacles dressés par ses ennemis. L'action d'Al Khattabi a prouvé avec éclat que la force morale d'un peuple offensé dans sa dignité et privé de sa liberté par l'arbitraire le plus aveugle restait une arme redoutable à opposer à la force matérielle des colonisateurs.

Pour l'Espagne, la bataille d'Anoual a été un véritable désastre. Elle y a perdu près de 16.000 soldats, 150 canons et 25.000 fusils. 700 soldats espagnols ont été faits également prisonniers. Il s'agit aussi de la première défaite d'une puissance coloniale européenne, disposant d'une armée moderne et bien équipée devant des résistants sans ressources, sans organisation, sans logistique ni intendance.

La victoire d'Anoual a eu un immense retentissement non seulement au Maroc et dans le monde arabo-musulman, mais aussi dans le monde entier. Elle a eu d'immenses conséquences psychologiques et politiques, puisqu'elle allait prouver qu'avec des effectifs réduits, un armement léger, mais aussi une mobilité exceptionnelle, il était possible de vaincre des armées classiques.
De formation juriste, Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi était aussi un des premiers journalistes marocains. L¹Espagne s¹était agenouillée devant lui, en perdant entre 15 à 20 000 victimes dans la bataille d¹Anoual, le 22 juin 1921.

Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi naquit vers 1882 chez les Aït Khattab, fraction des Beni Ouriaghel, une des tribus les plus puissantes, les plus belliqueuses du Rif central, où sa famille possédait une forte influence. Après des études traditionnelles à Ajdir, Tétouan et Fès, il s¹installa en 1906 à Melilla où il avait travaillé en tant que rédacteur du journal « Telegrama del Rif ». Abdelkrim maniait le verbe et la plume avec un grand talent.

Devant l'injustice du colonialisme exercée dans la région du nord du Maroc, il se souleva avec une armée de montagnards rifains acquis à la cause légitime.
C'était une période de l'histoire qui avait annoncé la libération de tous les territoires marocains Les pays sous le joug colonialiste n'avaient de yeux que pour Abdelkrim, ce veilleur de consciences des opprimés. L'Espagne désavouée par la défaite de ses troupes à la bataille d'Anoual était sur le point d'évacuer le territoire, quand le Maréchal Lyautey l'encouragea d¹y rester et de mater Abdelekrim. Ils signèrent une alliance en adoptant une stratégie commune. Les deux puissances militaires, l'Espagne et la France colonialistes avaient assemblé près de 500 000 soldats, tous corps confondus, une quarantaine de généraux, dont le général Philippe Pétain et une dizaine d'escadrille aérienne.

Selon les témoignages de l'époque, l'aviation espagnole aurait utilisé en 1925 et 1926, un gaz expérimental meurtrier baptisé « Lust » par ses concepteurs allemands. Abdelkrim avait subséquemment essayé d¹alerter la Croix rouge internationale sur l'utilisation de gaz toxiques.
Djamel Abd An-Nasser, le président égyptien lui avait organisé des obsèques nationales.

Source : Al Bayane

PS:merci Massin;)
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Amsbrid

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MessageSujet: anniversaire   40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim EmptyMar 20 Fév - 23:48

Le héro de la guerre du Rif

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tafawt

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MessageSujet: Re: 40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim   40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim EmptyDim 23 Déc - 21:41

Abdelkrim El Khattabi (né vers 1882 à Ajdir au Maroc et décédé le 6 février 1963 au Caire en Égypte), de son nom complet Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi (arabe : محمد بن عبد الكريم الخطابي ; amazigh : ), était un chef militaire rifain, du Rif, zone berbère au nord-est du Maroc. Il est devenu le chef d'un mouvement de résistance contre la France et l'Espagne au Maroc, puis l'icône des mouvements indépendantistes luttant contre le colonialisme. Il prendra le flambeau de la résistance après la défaite de Mouha ou Hammou Zayani, son compagnon le fqih Belarbi Alaoui dit Cheikh Elislam se rallia à la cause d'Abdelkrim pour continuer la lutte contre les espagnols et les français.


Biographie [modifier]
Né à Ajdir au Maroc, fils d'un cadi (juge en arabe) du clan Ait Yusuf de la tribu Aït Ouriaghel (ou Waryaghal), Abd el-Krim a été instruit dans des zaouïas traditionnelles et des écoles espagnoles, finalement son éducation à l'ancienne université de Quaraouiyine à Fès, suivit de trois ans en Espagne où il étudia la mine et la technologie militaire. Entre 1908 et 1915 il fut journaliste au quotidien de Melilla, où il préconisaient la laïcité et la coopération avec les occidentaux afin de libérer la Oumma de l'ignorance et du sous développement.

Il entra dans l'administration espagnole, et fut nommé cadi chef de Melilla en 1915. À cette époque là, il commença à s'opposer à la domination espagnole, et en 1917 il fut emprisonné pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés (qui en pratique excluait la plupart des zones incontrôlé du Rif) et exprimant sa sympathie pour la cause allemande pendant la Première Guerre mondiale. Peu après s'être échappé, il revint à Ajdir en 1919 et, avec son frère, il commença à unir les tribus du Rif dans une République du Rif indépendante. Pour cette cause, il essaya d'apaiser les inimitiés entre les tribus existantes.

En 1921, comme une retombée inattendue de leurs efforts pour détruire la puissance de Raisuni, un brigand local, les troupes espagnoles approchent des secteurs inoccupés du Rif. Abdelkrim envoie à leur général Manuel Fernández Silvestre un avertissement : s'ils franchissent le fleuve Amekran, il le considérerait comme un acte de guerre. Fernández Silvestre aurait ri en prenant connaissance du message. Le général installe un poste militaire sur le fleuve à Abarrán. Le même jour au milieu de l'après-midi mille rifains l'avait encerclé ; 179 militaires espagnols furent tués, forçant le reste à la retraite. Les jours qui suivirent après plusieurs escarmouches sanglantes pour les troupes de Fernández Silvestre un événement inattendu se produisit. En effet méprisant Abdelkrim, Fernández Silvestre décide de le défier, et avec 3 000 hommes Abdelkrim parvient en deux jours grâce à la ruse à vaincre l'Espagne. Pour l'Espagne, la bataille d'Anoual a été un véritable désastre. Elle y a perdu près de 16 000 soldats, récupéra 24 000 blessés 150 canons et 25 000 fusils. En outre, 700 soldats espagnols ont été faits prisonniers. Il s'agit aussi de la première défaite d'une puissance coloniale européenne, disposant d'une armée moderne et bien équipée devant des résistants sans ressources, sans organisation, sans logistique ni intendance.

La victoire d'Anoual a eu un immense retentissement non seulement au Maroc mais aussi dans le monde entier. Elle a eu d'immenses conséquences psychologiques et politiques, puisqu'elle allait prouver qu'avec des effectifs réduits, un armement léger, mais aussi une importante mobilité, il était possible de vaincre des armées classiques.


Drapeau de la République confédérée des Tribus du RifFort de son succès, Abdelkrim proclame en 1922 la République confédérée des Tribus du Rif, un embryon d'État berbère. Cette république eut un impact crucial sur l'opinion internationale, car ce fut la première république issue d'une guerre de décolonisation au XXe siècle. Il créa un parlement constitué des chefs de tribus qui lui vota un gouvernement.

En 1924, l'Espagne retire ses troupes dans ses possessions le long de la côte marocaine. La France, qui de toute façon avait des prétentions sur le Rif méridional, se rendit compte que laisser une autre puissance coloniale se faire vaincre en Afrique du Nord par des indigènes créerait un dangereux précédent pour ses propres territoires, et rentra dans le conflit. Tentant de joindre toutes les forces vives marocaines pour constituer le noyau d'un mouvement de libération marocain préalable à un vaste mouvement de décolonisation, Abdelkrim demanda au sultan Moulay Youssef de rallier sa cause. Mais celui-ci, en raison de la pression de la résidence générale française à Rabat, refusa de lutter contre les puissances coloniales.

L'entrée de la France en guerre ne se fait pas attendre mais la pression de l'opinion publique aussi bien européenne qu'internationale, subjuguée par cette résistance rifaine, rend la tâche plus ardue et conduit au renvoi du résident général le maréchal Hubert Lyautey.

À partir de 1925, Abdelkrim combat les forces françaises dirigées par Philippe Pétain à la tête de 200 000 hommes et une armée espagnole commandée personnellement par Miguel Primo de Rivera, soit au total de 450 000 soldats, commença des opérations contre la République du Rif. Le combat intense dura une année, mais par la suite les armées françaises et espagnoles combinées - utilisant, entre autres armes, l'ypérite - furent victorieuses des forces d'Abdelkrim.

Abdelkrim se rend comme prisonnier de guerre, demandant à ce que les civils soient épargnés. Il n'en sera rien, les puissances coloniales ne peuvent tolérer qu'un tel soulèvement reste impuni. Ainsi dès 1926 des avions munis de gaz moutarde bombarderons des villages entiers faisant des marocains du Rifs les premiers civils gazés massivement dans l'Histoire, à côté des kurdes iraqiens gazés par les britanniques. On estime à plus de 150 000 le nombre de morts civil durant les années 1925-1926, mais aucun chiffre crédible ne peut être avancé.
En 1926, Abd el-Krim est exilé à la Réunion, où on l'installe d'abord jusqu'en 1929 au Château Morange, dans les hauteurs de Saint-Denis. Quelques années passent. Il devient habitant de la commune rurale de Trois-Bassins, dans l'ouest de l'île, où il achète des terres et construit une belle propriété. Il y vit douze à quinze ans. En mai 1947, ayant finalement eu l'autorisation de s'installer dans le sud de la France, il embarque à bord d'un navire des Messageries Maritimes en provenance d'Afrique du Sud et à destination de Marseille avec 52 personnes de son entourage et le cercueil de sa grand-mère, le Katoomba.

Arrivé à Suez où le bateau fait escale, il réussit à s'échapper et passa la fin de sa vie en Égypte, où il présidera le « Comité de libération pour le Maghreb arabe ». Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi meurt en 1963 au Caire où sa dépouille repose encore. Au sortir de l'indépendance, la répression d'une révolte du Rif fait plus de 8 000 morts entre 1958 et 1961. Il refusa de rentrer au Maroc après l'indépendance, mais sa dépouille y fut ramenée à la demande du roi Hassan II.

wikipédia.
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tafawt

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MessageSujet: Re: 40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim   40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim EmptyDim 23 Déc - 21:43

Un homme qui se rend en échange de la vie de civils je trouve ça admirable! Je m'incline devant autant de bravoure (pas bravitude non non )...
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MessageSujet: Re: 40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim   40éme anniversaire de la mort d'Abdelkrim Empty

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